[LE DEBUT D'UNE FIN]
- Tata Lili
- 3 sept. 2024
- 2 min de lecture

Il était une fête.
Le mois d'août a débuté avec la résiliation de mon contrat à l'épicerie.
Il est temps que je me repose. Mais qu'est-ce que signifie vraiment le terme 'se reposer' ? On se projette sur son canapé, avec une culotte confortable et une série de sagas du film à dévorer, sous l'odeur affirmée d'une pizza bon marché. Est-ce que vous m'y voyez ?
Oh non, voyons plus grand, plus beau, plus VIVANT !
Prendre du repos, c'est avoir la liberté de faire ce qu'on aime de son temps.
Un temps de qualité, c'est-à-dire sans contrainte de temps, ou juste de quoi se détendre les jambes et être oisif quand on le souhaite.
Nos désirs sont désordonnés et ça crée un désordre au festival MIMA à Mirepoix, on aime ça ! C'est la deuxième année consécutive que je m'y rends en compagnie de ma grande amie et voisine. Dormir pour se détendre ? C'est tout à fait l'opposé. Il semblerait que nous ayons plus usé d'heure à s'esclaffer, à mettre le feu sur la piste, à débattre autour des foodtrucks et à se bourrer le cerveau de culture que d'heures de sommeil.
Un bain de foule. Qu'est-ce que c'est agréable de côtoyer l'architecture de cette ville et observer les gens qui y défilent. Tout le monde semble, beaux, intelligents, de bonne humeur... C'est pour cela que j'aime les festivals. Et l'Ariège héberge un bon nombre de joyeux lurons qui savent festoyer avec si peu. Ici, l'alcool et la drogue passent au dernier plan, c'est dépaysant.
Quand je suis sur le point d'arriver, les pieds par terre et la tête dans les nuages, c'est là que je fais la rencontre inattendue de mes amis. Ou des connaissances, qui transforment des imprévus en un cocktail sans alcool plus que consommable. Quel délice ces moments d'introspections!
Armé de mon appareil photo, je vous laisse la joie de traversé ici une seule journée d'été du festival MIMA en image.
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